Atteindre une liberté financière, en ayant le contrôle sur la façon dont le travail sera effectué, est vraiment une ambition pour beaucoup d'entre nous. De plus en plus de gens réalisent leurs rêves de devenir entrepreneur indépendant, pendant que d'autre s'y établissent graduellement. Si vous avez l'intention de franchir le pas et de devenir auto-entrepreneur, vous aurez certainement à peser le pour et le contre.
Les principes et les avantages de l'auto-entreprise
Plusieurs facteurs entrent en jeu et qui définissent un entrepreneur indépendant. En règle générale, il doit être en possession d'au moins une part de l'entreprise, travaillant sur une mission avec une durée courte et sur une base contractuelle. En fournissant des biens et des services, il ne travaille pas pour un employeur mais plutôt pour lui-même. Notamment, sur certaines plateformes qui permettent aux travailleurs de décider ou de rejeter une offre, d'avoir le contrôle sur ses horaires ou même leur rémunération, le statut d'auto-entrepreneur serait justifié. Devenir auto-entrepreneur vous permet de profiter de quelques avantages. En effet, vous pourriez définir vos horaires, votre salaire et même votre lieu de travail. Vous n'êtes pas soumis aux pressions venant de vos supérieurs, car vous faites face à vous-même. Contrairement aux employés qui sont astreints au revenu et à l'augmentation fixée par l'entreprise, c'est vous qui dictez de ces derniers en fonction du mouvement du marché. Ainsi, vous pouvez gagner un peu plus qu'avant. Vos acquis et vos expériences seront vraiment déterminants pour les négociations avec les clients potentiels. À citer également que vous pouvez déduire certains frais de vos services conformément aux règlementations. En contrepartie, vous aurez quelques obligations s'appliquant à la comptabilité auto-entrepreneur comme expliquées sur le site comptabilite-autoentrepreneur.fr.
Les procédures à suivre pour obtenir son statut d'auto-entrepreneur
En premier lieu, vous devez remplir quelques formalités sur le site de l’Urssaf pour pouvoir démarrer votre profession. Votre demande sera traitée par le Centre de Formalités des Entreprises (CFE). La nature de votre activité doit être précisée afin de l'analyser, que ce soit pour une activité artisanale ou une activité commerciale ou encore une activité libérale. Suivant ces formalités, il pourrait y avoir d'autres choix supplémentaires comme l'option sur le versement libératoire de revenus ainsi que sur le statut juridique. Un numéro d'identification de votre activité communément appelé Siret, vous sera accordé par l'Institut National de la Statistique et des Études Économiques (INSEE) avec votre code APE (Activité Principale Exercée). Il est crucial de dissocier votre compte bancaire individuel à celui qui sera dédié à votre activité d'auto-entrepreneur. Pour les commerçants, il est recommandé de s'inscrire dans le Registre du Commerce et des Société (RCS) et pour les artisans, dans le Répertoire des Métiers (RM). Sauf dans le cas où vous êtes dispensé de la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) car votre chiffre d'affaires est en dessous de 5000 euros, vous devez verser une taxe en fonction de ce dernier. Les agents commerciaux doivent obtenir leur immatriculation dans le registre spécial des agents commerciaux. Quelque soit la nature de votre régime micro-entreprise, une assurance professionnelle figurant sur les devis et factures sera requise.
Les conseils qui vous guiderons vers la réussite
Lorsque vous serez prêt à devenir auto-entrepreneur, vous aurez surement besoin de vous faire aider auprès des professionnels pour définir la structure de l'entreprise et votre budget. Il vous faut bien sûr établir votre plan d'affaire afin de déterminer vos tarifs, vos dépenses et la croissance prévue. De manière à suivre vos opérations et vos factures, il est plus prudent d'avoir un bon logiciel de comptabilité et de suivi à sa disposition. De même, vous pouvez rédiger un contrat standard et de non-divulgation à faire signer aux clients afin de leur démontrer votre professionnalisme.